Conclusion
La découverte de l'effet papillon fut un changement considérable pour les sciences. En effet il a permis de nombreuses avancées dans le domaine de la météorologie ou encore dans la détermination de la trajectoire des planètes. Tout d'abord nous devons sa vulgarisation à Hadamard et Poincaré, cependant si le public ne s'est pas intéressé à l'effet papillon à l'époque c'est que Einstein présentait ses théories, et la vulgarisation scientifique traitait plutôt de la relativité. De plus les études météorologiques étaient moins avancées qu'aujourd'hui. Les travaux de Poincaré étaient assez théoriques et il a fallu attendre Lorenz pour qu'un exemple concret de système différentiel instable soit découvert. Lorenz a aussi réussi à intéresser le public à propos l'effet papillon en partie grâce à sa conférence de 1972 qui avait un nom attirant.
L'effet papillon a été l'objet de nombreuses vulgarisations, des chansons ou des films..., néanmoins celles-ci trahissent la théorie car elles s'en éloignent trop. Ces vulgarisations ont produit un bchoc pour le public car les sciences n'étaient plus régulières et déterminées mais imprévisibles.
Nous avons étudié plus largement la vulgarisation scientifique, qui a pour but d’accroître les connaissances de tous au sujet des sciences. La vulgarisation n'est pas accessible partout de la même manière; nous l'avons vu avec les pays développés et les pays en voie de développement qui nécessitent une approche différente de la celle-ci.
Ainsi, à la suite de nos recherches, nous pouvons nous demander si la vulgarisation, qui ouvre la société aux sciences, ne les décrédibiliserait pas à travers de fausses idées véhiculées. En effet, nous pouvons avoir différents points de vue. D'une part certains voient le fait que la vulgarisation apporte quand même un certain savoir même si, étant trop simplifiée, l'idée de départ serait oubliée. D'autres part certains y verrait une fausse information diffusée, car étant trop simplifiée l'idée dégagée ne serait plus la même.
Tout le monde n'a pas la capacité intellectuelle à comprendre les sciences mais malgré cela il ne faudrait pas arriver à un rapport de force intellectuel entre dominants (sachants, scientifiques) et dominés (néophytes, public). Cela donnerait une société naïve, ignarde et facilement manipulable par ceux qui détiennent ce savoir. Ce n'est pas pour autant qu'il faille abuser de la vulgarisation scientifique, il faut en faire un usage honnête, intelligent et pertinent.
Cependant la vulgarisation donne l'impression aux grand public de maîtriser tous les sujets, or dans la plupart des cas il s'agit d'une simple maîtrise artificielle. Une idée de simplicité des sciences s'installe alors, ce qui amène les scientifiques à sentir leur discipline dévalorisée en la vidant de sa complexité.
N'oublions pas que certains sujets sont trop complexes pour être vulgarisables sous peine d'en retirer le contenu essentiel.
Certains parlent d'une sortie du contexte scientifique, c'est à dire que le sujet, trop vulgarisé, n'est plus considéré comme scientifique à leurs yeux. L'effet papillon en est un bel exemple !